Bureaucratie
Et si on cessait de compliquer ce qui devrait être simple ?
Le système de soutien social actuel est souvent lent, complexe et intrusif. Les formulaires s’accumulent, les vérifications s’éternisent, les erreurs administratives se multiplient. Trop de personnes passent entre les mailles ou renoncent à l’aide à laquelle elles ont droit.
Une allocation de subsistance simplifie radicalement le paysage : un seul versement universel, sans conditions, sans formulaires infinis. Moins de bureaucratie, plus de clarté, plus de justice.
📑 Sortir du labyrinthe
Des dizaines de programmes différents, chacun avec ses critères, ses formulaires, ses guichets, ses délais. Cette complexité administrative décourage même les plus déterminés, et pèse lourd sur les institutions publiques.
Une allocation de subsistance supprime les démarches complexes : pas besoin de prouver sa misère, ni de se justifier. Elle réduit les frais de gestion, évite les doublons et libère du temps pour l’accompagnement humain.
Pourquoi c’est important ?
Quand le système est trop compliqué, ce sont souvent les plus vulnérables qui renoncent ou échouent à obtenir ce qu’ils méritent. Simplifier, c’est aussi réparer une injustice structurelle.
Résultats concrets
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Réduction du non-recours à l’aide
L’universalité élimine les erreurs d’inadmissibilité et le découragement face aux démarches2. Un droit accessible est un droit exercé.
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Moins de dossiers incomplets ou rejetés
Les systèmes conditionnels souffrent de taux élevés de refus administratifs — problème inexistant avec une prestation automatique3. La simplicité administrative devient un filet de sécurité.
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Diminution des files d’attente
Les services sociaux peuvent se concentrer sur l’accompagnement plutôt que sur la paperasse4. Le temps libéré devient du temps utile.
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Baisse du nombre de révisions et litiges
Moins de décisions contestées, moins de recours devant les tribunaux administratifs5. Un système clair diminue les tensions.
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Réduction du stress administratif pour les citoyens
Les bénéficiaires rapportent un soulagement significatif lié à la fin des justifications récurrentes6. Moins d’humiliation, plus de confiance.
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Simplification du travail des fonctionnaires
Les agents des services sociaux peuvent enfin se consacrer à l’écoute, à l’orientation, à l’humain7. La bureaucratie administrative devient un outil, pas un obstacle.
🧮 Plus de clarté, moins de gaspillage
Chaque vérification, chaque formulaire, chaque comité d’évaluation a un coût. Des milliards de dollars sont dépensés chaque année pour faire fonctionner des systèmes complexes… plutôt que pour soutenir directement les personnes.
Une allocation de subsistance libère des ressources. Moins de couches administratives, moins de frais de contrôle, moins de redondance. C’est une politique plus simple, plus propre, plus efficace.
Pourquoi c’est important ?
Un bon système social n’a pas à être compliqué. Il doit être juste, lisible et humain.
Résultats concrets
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Réduction des coûts de gestion
Les modèles de revenu de base montrent une baisse importante des dépenses administratives9. L’argent va directement aux gens, pas aux structures.
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Moins de doublons entre programmes
L’universalité permet de regrouper plusieurs prestations redondantes10. Cela évite les inefficacités systémiques.
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Transparence accrue pour les citoyens
Les gens comprennent enfin d’où vient l’argent et pourquoi ils y ont droit11. La lisibilité renforce la confiance démocratique.
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Réduction des erreurs administratives
Moins de critères = moins de risques d’erreur ou d’omission12. La clarté protège tout le monde, des citoyens aux institutions.
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Moins de personnel affecté au contrôle
Des ressources peuvent être redirigées vers des missions d’accompagnement ou de prévention13. La bureaucratie devient facilitatrice plutôt que gardienne.
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Modernisation de l’administration publique
Un système universel est plus facile à intégrer aux outils numériques de l’État14. L’innovation publique passe par la simplification.
References
- Esping-Andersen, Gøsta. 1990. The Three Worlds of Welfare Capitalism. pp. 112. https://pagotto.wordpress.com/wp-content/uploads/2018/05/the-three-worlds-of-welfare-capitalism-1990.pdf↩︎ 1
- Basic Income Earth Network. 2013. Basic Income as a Sustainable Transition Strategy. pp. 12–33. https://basicincome.org/bien/pdf/Flash67.pdf↩︎ 2 7 11 13
- Canadian Council on Social Development. 2007. Lost in the Details. pp. 24, 28. https://publications.gc.ca/collections/Collection/HS4-31-2007E.pdf↩︎ 3 14
- Macdonald, David. 2016. A Policymaker’s Guide to Basic Income. pp. 10, 16, 21. https://www.policyalternatives.ca/wp-content/uploads/attachments/Policymakers_Guide_to_Basic_Income.pdf↩︎ 4 9 10
- Forget, Evelyn L. 2017. Basic Income for Canadians. pp. 14, 19. https://www.researchgate.net/publication/344713136_Basic_Income_for_Canadians_from_the_covid-19_emergency_to_financial_security_for_all↩︎ 5 6
- Simon, Herbert A. 1976. Administrative Behavior. pp. 89. https://jespersimonsen.dk/Downloads/Simon-introduction.pdf↩︎ 8
- Forget, Evelyn L. 2011. The Town with No Poverty. pp. 23. https://nccdh.ca/images/uploads/comments/forget-cea_%282%29.pdf↩︎ 12
Projetons-nous
Imaginez un Québec où…- L’aide est automatique, pas conditionnelle.
- Les gens comprennent enfin les services auxquels ils ont droit.
- Les fonctionnaires ont le temps d’écouter, pas juste de vérifier.
- Les erreurs administratives ne brisent plus des vies.
- La simplicité devient une valeur démocratique.
- Et vous ? Que feriez-vous si l’aide sociale était enfin simple à comprendre ?
Ce que vos concitoyen·nes en disent
« J’ai abandonné ma demande. Je n’étais pas capable de suivre le processus. »
Élise B.
« Trop d’étapes, trop de preuves, trop d’humiliations. »
Karim M.
« J’ai reçu l’aide… après la crise. Trop tard. »
Jean-François L.
Avec une allocation de subsistance, un Québec plus simple et plus juste est possible.