vers une plus grande entraide

Solidarité

Et si on acceptait de subsister collectivement plutôt qu’individuellement ?

Notre société valorise l’autonomie individuelle, mais oublie souvent que personne ne s’en sort seul. Nous dépendons tous et toutes, à un moment ou à un autre, des autres : pour élever nos enfants, prendre soin des aînés, traverser une épreuve, apprendre ou rebondir.

Une allocation de subsistance reconnaît cette interdépendance. Elle ne remplace pas la solidarité, elle la rend possible. Elle libère du temps, du stress et de l’énergie pour prendre soin les uns des autres.

communautés

🤝 Tisser des liens durables

Dans un contexte d’isolement croissant, les liens sociaux se fragilisent. Les personnes seules, les nouveaux arrivants, les aînés ou les jeunes marginalisés peuvent se retrouver sans réseau, sans appui, sans relais.

Une allocation de subsistance renforce la capacité des gens à s’impliquer dans leur quartier, à créer des espaces d’entraide, à offrir leur temps et leur écoute. Elle soutient les solidarités naturelles plutôt que de les épuiser.

Pourquoi c’est important ?

Les communautés fortes sont plus résilientes face aux crises. Mais elles ne naissent pas spontanément : elles demandent du temps, de la présence et de la disponibilité. Si la subsistance est un combat quotidien aucun de ces moyens de créer nous est accessible.

Résultats concrets

entraide et soin

🧓🏼 S’occuper les uns des autres

Le soin — aux enfants, aux proches malades, aux aînés — repose souvent sur des personnes peu ou pas rémunérées, souvent des femmes. Ce travail relationnel et essentiel est pourtant au cœur du bien-être collectif.

Une allocation de subsistance permet de reconnaître et de soutenir cette contribution vitale. Elle permet de rester auprès d’un parent malade, d’un enfant vulnérable, sans être puni économiquement pour cela.

Pourquoi c’est important ?

La solidarité ne se délègue pas seulement à l’État. Elle se vit au quotidien, dans les gestes de soutien mutuel. Encore faut-il pouvoir s’y consacrer sans s’épuiser soi-même en multipliant les efforts pour survivre.

Résultats concrets

References

  1. Putnam, Robert. 2000. Bowling Alone: The Collapse and Revival of American Community. pp. 27–42. https://archive.org/details/bowlingalone00robe↩︎ 1
  2. Basic Income Earth Network. 2013. Basic Income as a Sustainable Transition Strategy. pp. 14, 21, 25, 30. https://basicincome.org/bien/pdf/Flash67.pdf↩︎ 2 6 13
  3. Haarmann, Claudia & Dirk. 2009. The Basic Income Grant Pilot Project in Namibia. pp. 21. https://base.socioeco.org/docs/big_resource_book.pdf↩︎ 3 14
  4. Forget, Evelyn L. 2017. Basic Income for Canadians. pp. 18–25. https://www.researchgate.net/publication/344713136_Basic_Income_for_Canadians_from_the_covid-19_emergency_to_financial_security_for_all↩︎ 4 9 12
  5. Wilkinson, Richard & Pickett, Kate. 2009. The Spirit Level. pp. 42. https://archive.org/details/spiritlevelwhygr0000wilk_c2w6↩︎ 5
  6. Knight, Kyle et al. 2019. Universal Basic Income and Mental Health Outcomes. pp. 27. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34534779/↩︎ 7 11
  7. Kittay, Eva Feder. 1999. Love’s Labor: Essays on Women, Equality and Dependency. pp. 22. https://www.taylorfrancis.com/books/mono/10.4324/9781315108926/love-labor-eva-feder-kittay↩︎ 8 10
quand la solidarité devient concrète

Projetons-nous

Imaginez un Québec où…

Ce que vos concitoyen·nes en disent

« J’ai pu m’occuper de mon frère sans m’endetter. »

Nathalie G.

« J’ai enfin eu le temps de créer un groupe d’entraide dans mon immeuble. »

Abdoulaye S.

« La solidarité, ce n’est pas naturel quand on court après sa propre survie. »

Léa P.

Avec une allocation de subsistance, un Québec plus solidaire est possible.