L’allocation de subsistance
un projet de société pour le Québec du XXIe siècle.
Parce qu’il est maintenant possible de s’assurer que tout·e québécois·e ait les moyens financiers de se loger, se nourrir et se vêtir. Et parce que ce faisant, nous pouvons réduire la bureaucratie, libéraliser l’économie, promouvoir la liberté et plus encore.
Et oui, c’est viable.Une politique juste et morale
L’allocation de subsistance assure annuellement un minimum de 18 000 $ à chaque adulte et 6 000 $ pour chaque enfant de 17 ans et moins à leur charge.
C’est un versement inconditionnel, récupéré progressivement par l’impôt sur le revenu, et qui honore et promouvoie plusieurs valeurs chères aux québécois·es.
Une politique simple et efficace
L’allocation de subsistance remplace une panoplie de programmes byzantins, souvent injustes, redondants et lourds à gérer. Elle retire au marché du travail la responsabilité de permettre aux travailleurs de survivre, responsabilité qui force son lot de réglementations… byzantines et ainsi de suite.
Des bienfaits substantiels sont à prévoir suite à son instauration bienfaits qui originent de son efficacité fondamentale. Elle n’a qu’un seul rôle, clair et simple : assurer la subsistance de tout un chacun. Ni plus, ni moins.
Une politique qui bénéficie à la grande majorité
L’allocation de subsistance présente des implications pour tous les rôles et toutes les classes de la société. En tant que citoyen·nes, nous assumons plusieurs rôles, faisons partie de plusieurs classes.
En tant que parents de tous petits vous pourriez contribuer un peu plus qu’en ce moment… mais en tant que parents d’écoliers, vous gagnerez nettement plus. En tant que consommatrice de biens de luxe vous paierez plus de taxes, mais en tant que dirigeante d’une moyenne entreprise vous paierez moins de charges sur vos salaires.
En déplaçant le coût de financement actuel depuis les retenues salariales vers la taxation de la consommation non-essentielle et de la pollution, la réforme économique que nous proposons incite et récompense des comportements qui profitent largement à tous et toutes.
Quelques portraits types parmi d’autres
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Une étudiante à temps plein
reçoit 9 800 $
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Un consommateur à revenu très élevé
contribue 13 900 $
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Une artiste émergente
reçoit 11 8000 $
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Le propriétaire d’un café en démarrage
reçoit 2 700 $
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Une technicienne gagnant 45 000 $
reçoit 3 000 $
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Une infirmière, mère de 3 enfants
reçoit 9 500 $
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Une chanteuse populaire
contribue 5 400
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Un retraité pensionnaire seul
reçoit 11 850 $
Une politique économiquement viable
Contrairement à ce qu’on peut entendre lorsqu’il est question de « revenu universel garanti », une allocation de subsistance est loin d’être inabordable.
Notre programme économique le démontre clairement : le coût net de notre proposition et d’environ 41 milliards de dollars. Certes, ce n’est pas du « p’tit change » comme on pourrait dire…
N’empêche, lorsqu’on soustrait de ce montant les transferts, crédits, subventions, bureaucraties et règlementations supprimées, il ne reste plus que la moitié à financer, soit environ 20 milliards.
Un bouquet de mesures fiscales ciblées devient dès lors suffisant pour trouver l’équilibre budgétaire et ce, tout en incitant des comportements durables, productifs et innovants.
Une politique à déployer progressivement
Il serait impensable mettre en place le programme économique d’une allocation de subsistance immédiatement, d’un coup de baguette magique législative. Les implications d’une telle réforme sont vastes et encore jusqu’à un certain point incertaines. C’est pourquoi nous proposons un plan de déploiement progressif s’échelonnant sur 10 ans.
Une telle fenêtre de déploiement permet de tester la politique sur des groupes ciblés, des secteurs économiques discrets ; elle permet aussi d’instaurer graduellement l’allocation en supprimant les programmes redondants l’un à la fois. Mais encore, l’intégration progressive de la réforme que nous proposons permet de revenir en arrière si nos projections s’avéraient erronées. Le caractère inédit de notre proposition rend cette possibilité nécessaire.
Mais il va sans dire que nous avons pleinement confiance en notre programme. En aucun cas croyons-nous qu’il devienne nécessaire de rebrousser chemin : assurer la subsistance de tou·tes les québécois·es, c’est le futur. Rien de moins.